Es handelt sich um einen Blog, der vor einiger Zeit aus dem Gefühl entstand, dass die europäische Idee immer weiter in den Hintergrund gerät: Offene Grenzen, gemeinsame Währung, ERASMUS-Austausch, na klar, und was sollen wir noch an die alten Zeiten denken, als wir noch aufeinander geschossen haben…Die Landwirtschaft hat dank Europa überlebt; der Umweltschutz war in Brüssel „entdeckt“ worden, als ALLE Mitgliedstaaten ihn nur als lästig und arbeitsplatz-vernichtend angesehen haben; und was hatte die Auto-Lobby nicht alles gegen die Einführung von bleifreiem Benzin ins Feld geführt.

Und es geht immer weiter: Migration, Soziales, Geldgeldgeld – immer wieder muss um Gemeinsamkeit gerungen werden. Und mittlerweile fragt sich auch der grösste Optimist, was denn überhaupt noch mit Mitgliedstaaten geht, die ganz offen national und rückschrittlich regiert werden. Aber bisher war Europa eine Erfolgsgeschichte – und warum solls hier zu Ende sein? Die Antwort auf Corona war doch schon was, oder?

Nous félicitons tous qui ont la vision et le courage de s’exprimer sans réserve en faveur de l’Europe, en particulier l’UE. Lors de nos cours à la Fac, nous constatons de plus en plus de réticences d’y voir les acquis et de s’y engager, basées sur une ignorance générale croissante – même dans un Masters 2 européen!

Sur le plan historique, politique et économique, tout a été dit et redit; inutile d’en écrire plus. Mais, vu que le message positif passe mal, et qu’il faut relancer le débat, et oser, nous faisons les propositions suivantes:

Concernant la cohésion interne de l’Union, ne pas avoir peur des „Exit“ et d’assurer que l’UE est d’abord une union des valeurs communes et du droit (voir art. 2 du Traité UE). Les Etats membres (ou candidats) qui ne veulent qu’en tirer profit doivent accepter les décisions prises, sinon… Un exemple: La Pologne est le plus grand bénéficiaire des fonds européens, mais politiquement et juridiquement (droit de l’homme, migrants, relations avec la Russie) loin des valeurs communes. La Commission a le droit de déclencher des procédures d’infraction; et elle et le Conseil devraient suspendre des paiements (FEDER, FSE, Feader, FEAGA) envers de tels Etats membres. Et à la fin, prévoyons une clause d’exclusion dans le Traité pour de tels cas.

Nous suivons depuis longtemps la saga grecque; nous avons même publié un livre en 2012 sur cette crise, et nous constatons que, 10 ans et 360 milliards d’euros plus tard, les problèmes sont toujours les mêmes, et que tout le monde continue de se cacher derrière son petit doigt: A notre avis, et avec une expérience professionnelle approfondie concernant la Grèce, nous disons toujours qu’un Grexit serait bénéfique pour tous, également les grecs. Le R.-U. a entre-temps décidé de quitter l’UE: Pourquoi un Grexit nous ferait toujours peur? Et pourquoi pas une Europe à deux vitesses?

Ce qui nous amène à prôner une Europe plus sociale et plus juste. Nos citoyens doivent voir que l’UE n’est pas gérée par la finance, les patrons, les fonctionnaires, et qu’elle s’attaque aux problèmes sociaux et les inégalités de toute sorte. Elle le fait déjà, mais peu visiblement, et trop peu récemment. Donc: Mettons en suspens la règle des 3%, et laissons les Etats Membres investir: Dans l’éducation, la recherche, le social surtout. Adoptons enfin la taxation des transactions financières ce qui va aussi aider du côté des recettes. Même en Allemagne, championne de l’austérité budgétaire, ce débat est ouvert avec l’arrivée du candidat Schulz.

Un domaine particulièrement sensible est l’agriculture, surtout en France. Le Traité (art. 39 TFUE) avait fixé des objectifs de la Politique Agricole Commune: Accroître la productivité, assurer un niveau de vie équitable à la population agricole notamment par le relèvement du revenu individuel … et d’assurer des prix raisonnables pour les consommateurs. Ces deux derniers n’ont pas été atteint, dans presque 60 ans, loin de là. Et, pire encore, la PAC est détestée par tous, et notamment le monde agricole. Elle sert d’exemple facile comment une bureaucratie peut détruire toute une activité, et de bouc émissaire pour tout ce qui se passe de mauvais en ce domaine.

En réalité, le budget de la PAC est toujours de loin le plus important de l’UE, alors que le nombre des agriculteurs diminue, et bien qu’une partie importante de mesures et de financements relève (de nouveau) de la responsabilité de chaque Etat membre! Ceux-ci ont une marge de manoeuvre considérable pour les paiements directs aux agriculteurs, et ils décident sur les „aides d’urgence“ pour des secteurs en difficulté – et ceci de plus en plus.

Donc, nous proposons de faire encore le dernier pas et de re-nationaliser la partie FEAGA avec ses interventions et ses paiements directs (en 2014, c’étaient 46,7 mrds au total), et de laisser la partie „développement rural“ à l’UE qui y a fait du bon travail en „verdissant“ la PAC au fil des années. De cette façon, les Etats membres seront plus libres et responsabilisés pour gérer la plus grande partie de cette politique selon leurs spécificités, comme le reconnaît déjà le TFUE, art. 3 par. 2 – et la partie des contributions que la France verse à Bruxelles au titre de la PAC/FEAGA servira à financer les aides nationales aux agricultures plus directement.

De plus, nous proposons de renforcer une mesure qui, pour une fois, est reconnue par la plupart comme intelligente, performante et d’avenir: Le programme d’échange „ERASMUS +“.

Ce programme n’a pas seulement permis à des millions de nos jeunes de voyager, de travailler et d’apprendre dans un autre pays, mais il leur permet aussi de chercher un emploi en dehors de leur région natale – et de développer un esprit „européen“; et ceci pour une dépense de 2 mrd/an environ (comparez avec les dépenses pour la PAC)! Qui pourrait s’opposer à une extension de ce programme, p. ex. aux apprentis et à de jeunes politiques? Enfin, nous revenons sur notre expérience concernant le niveau de connaissances sur l’UE chez nos étudiants: Ce niveau s’abaisse constamment. Quel est la place que les curricula réservent à ce sujet à l’école? Quel est le niveau de formation des enseignants? C’est essentiel: Si l’on veut s’engager pour l’Europe, et plus d’Europe, il faut pouvoir compter sur le fait que nos concitoyens savent de quoi on parle…

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